OBJECTIFS

17 OBJECTIFS POUR SAUVER LE MONDE


Les objectifs de développement durable nous donnent la marche à suivre pour parvenir à un avenir meilleur et plus durable pour tous. Ils répondent aux défis mondiaux auxquels nous sommes confrontés, notamment ceux liés à la pauvreté, aux inégalités, au climat, à la dégradation de l’environnement, à la prospérité, à la paix et à la justice. Les objectifs sont interconnectés et, pour ne laisser personne de côté, il est important d’atteindre chacun d’entre eux, et chacune de leurs cibles, d’ici à 2030. Cliquez sur un objectif spécifique ci-dessous pour en savoir plus.

« NALYNGUYO ET LES ODD. »


NALYNGUYO dans son organisation, sa gestion et ses projections d'évolution participe à de nombreux ODD. Les 3 ODD dans lesquels nos actions sont les plus significatives sont le :
  • 1 : PAS DE PAUVRETÉ
  • 2 : FAIM "ZERO"
  • 12 : CONSOMATION ET PRODUCTION RESPONSABLE
Les taux d’extrême pauvreté ont été réduits de plus de moitié depuis l’an 2000, une réalisation remarquable, certes, mais une personne sur dix dans les régions en développement vit encore avec moins de 1,90 dollar par jour et des millions d’autres ne gagnent guère plus. Des progrès significatifs ont été enregistrés dans de nombreux pays d’Asie de l’est et du sud-est, mais jusqu’à 42% de la population subsaharienne continue de vivre sous le seuil de pauvreté.

La pauvreté ne se résume pas à l’insuffisance de revenus et de ressources pour assurer des moyens de subsistance durables. Ses manifestations comprennent la faim et la malnutrition, l’accès limité à l’éducation et aux autres services de base, la discrimination et l’exclusion sociales ainsi que le manque de participation à la prise de décisions.

La croissance économique doit être partagée pour créer des emplois durables et promouvoir l’égalité. Des systèmes de protection sociale doivent être mis en place pour aider à soulager les souffrances des pays exposés aux catastrophes et apporter un soutien face aux risques économiques importants. Ces systèmes contribueront à renforcer la manière dont les populations peuvent répondre à des pertes économiques inattendues lors de catastrophes et contribueront à mettre fin à l’extrême pauvreté dans les zones les plus pauvres.


783 millions de personnes vivent en-dessous du seuil de pauvreté international fixé à 1,90 dollar par jour


En 2016, près de 10 % des travailleurs et leurs familles dans le monde vivaient avec moins de 1,90 dollar par personne et par jour


Il y a dans le monde 122 femmes âgées de 25 à 34 ans vivant dans l’extrême pauvreté pour 100 hommes de la même catégorie d’âge.


L’écrasante majorité des personnes vivant en-dessous du seuil de pauvreté appartient à deux régions : l’Asie du Sud et l’Afrique subsaharienne


Les taux de pauvreté élevés se trouvent souvent dans les petits pays fragiles et touchés par un conflit


Un enfant sur quatre âgé de moins de 5 ans à travers le monde a une taille insuffisante par rapport à son âge


En 2016, la proportion de la population mondiale ayant effectivement reçu au moins une prestation de protection sociale en espèces serait de 45 % seulement


En 2017, les pertes économiques dues aux catastrophes, dont trois ouragans majeurs aux États-Unis et dans les Caraïbes, ont été estimées à plus de 300 milliards de dollars.

1.1 D’ici à 2030, éliminer complètement l’extrême pauvreté dans le monde entier (s’entend actuellement du fait de vivre avec moins de 1,90 dollar américain par jour)


1.2 D’ici à 2030, réduire de moitié au moins la proportion d’hommes, de femmes et d’enfants de tous âges souffrant d’une forme ou l’autre de pauvreté, telle que définie par chaque pays


1.3 Mettre en place des systèmes et mesures de protection sociale pour tous, adaptés au contexte national, y compris des socles de protection sociale, et faire en sorte que, d’ici à 2030, une part importante des pauvres et des personnes vulnérables en bénéficient


1.4 D’ici à 2030, faire en sorte que tous les hommes et les femmes, en particulier les pauvres et les personnes vulnérables, aient les mêmes droits aux ressources économiques et qu’ils aient accès aux services de base, à la propriété foncière, au contrôle des terres et à d’autres formes de propriété, à l’héritage, aux ressources naturelles et à des nouvelles technologies et des services financiers adaptés à leurs besoins, y compris la microfinance


1.5 D’ici à 2030, renforcer la résilience des pauvres et des personnes en situation vulnérable et réduire leur exposition aux phénomènes climatiques extrêmes et à d’autres chocs et catastrophes d’ordre économique, social ou environnemental et leur vulnérabilité


1.a Garantir une mobilisation importante de ressources provenant de sources multiples, y compris par le renforcement de la coopération pour le développement, afin de doter les pays en développement, en particulier les pays les moins avancés, de moyens adéquats et prévisibles de mettre en œuvre des programmes et politiques visant à mettre fin à la pauvreté sous toutes ses formes


1.b Mettre en place aux niveaux national, régional et international des cadres d’action viables, fondés sur des stratégies de développement favorables aux pauvres et soucieuses de la problématique hommes-femmes, afin d’accélérer l’investissement dans des mesures d’élimination de la pauvreté

Il est temps de repenser la façon dont nous cultivons, partageons et consommons notre alimentation. Quand elles sont pratiquées correctement, l’agriculture, la sylviculture et la pêche peuvent produire des aliments pour tous et générer des revenus décents, tout en soutenant un développement centré sur les habitants des régions rurales et la protection de l’environnement.

Mais actuellement nos sols, l’eau douce, les océans, les forêts et la biodiversité se dégradent rapidement. Le changement climatique exerce une pression encore plus forte sur les ressources dont nous dépendons et augmente les risques de catastrophes naturelles telles que sécheresse et inondations. Beaucoup de ménages ruraux ne peuvent plus joindre les deux bouts en cultivant leurs terres et sont obligés de migrer vers les villes à la recherche de nouvelles opportunités. L’insécurité alimentaire entraîne également des regards de croissance chez des millions d’enfants.

Un changement profond du système mondial d’alimentation et d’agriculture est nécessaire si nous voulons nourrir les 815 millions de personnes qui souffrent de la faim aujourd’hui et les 2 milliards de personnes supplémentaires qui seront sous-alimentées d’ici à 2050. Investir dans l’agriculture est crucial pour augmenter les capacités de la productivité agricole, et des systèmes durables de production de nourriture sont nécessaires pour permettre de réduire le problème de la faim.


Faim


Une personne sur neuf dans le monde est sous-alimentée (soit 815 millions)


La majorité des personnes souffrant de la faim dans le monde vivent dans un pays en développement, où 12,9 % de la population est sous-alimentée


L’Asie est le continent qui compte le plus de personnes souffrant de la faim – les deux tiers de la population totale. Le pourcentage en Asie du Sud a chuté ces dernières années, mais en Asie occidentale il a légèrement augmenté


L’Asie australe est confrontée à la plus lourde charge de faim, avec environ 281 millions de personnes sous-alimentées. En Afrique sub-saharienne, les projections pour la période 2014-2016 indiquent un taux de malnutrition de près de 23%.


La malnutrition est la cause de près de la moitié (45%) des décès d’enfants de moins de 5 ans – 3,1 millions d’enfants chaque année


Un enfant sur quatre dans le monde souffre d’un retard de croissance. Dans les pays en développement, cette proportion peut aller jusqu’à un sur trois


66 millions d’enfants en âge d’aller à l’école primaire dans les pays en développement ont faim lorsqu’ils sont en classe, 23 millions en Afrique seulement



Sécurité alimentaire


Le secteur de l’agriculture est le principal employeur du monde. C’est le gagne-pain de 40% de la population mondiale actuelle et la principale source de revenu et d’emploi pour les ménages ruraux pauvres


500 millions de petites exploitations agricoles fournissent jusqu’à 80 % de la nourriture consommée dans les pays en développement. Investir dans ces exploitations constitue donc un moyen considérable d’améliorer la sécurité alimentaire et la nutrition des plus pauvres et d’accroître la production alimentaire pour les marchés locaux et mondiaux


Depuis les années 1900, quelque 75 % de la diversité des cultures a disparu des champs des agriculteurs. Une meilleure utilisation de la biodiversité agricole peut contribuer à des régimes alimentaires plus nutritifs, des moyens d’existence améliorés pour les communautés agricoles et créer de systèmes agricoles plus résilients et durables


Si les femmes des régions rurales jouissaient au même titre que les hommes d’un accès à la terre, à la technologie, aux services financiers, à l’éducation et aux marchés, le nombre de personnes souffrant de la faim serait réduit de 100 à 150 millions.


1,4 milliard de personnes n’ont toujours pas accès à l’électricité – la plupart vivant dans les zones rurales de pays en développement. La pauvreté énergétique dans de nombreuses régions est un obstacle fondamental à la réduction de la faim et à la production de nourriture nécessaire pour satisfaire les futurs besoins.

2.1 D’ici à 2030, éliminer la faim et faire en sorte que chacun, en particulier les pauvres et les personnes en situation vulnérable, y compris les nourrissons, ait accès tout au long de l’année à une alimentation saine, nutritive et suffisante


2.2 D’ici à 2030, mettre fin à toutes les formes de malnutrition, y compris en réalisant d’ici à 2025 les objectifs arrêtés à l’échelle internationale relatifs aux retards de croissance et à l’émaciation parmi les enfants de moins de 5 ans, et répondre aux besoins nutritionnels des adolescentes, des femmes enceintes ou allaitantes et des personnes âgées


2.3 D’ici à 2030, doubler la productivité agricole et les revenus des petits producteurs alimentaires, en particulier les femmes, les autochtones, les exploitants familiaux, les éleveurs et les pêcheurs, y compris en assurant l’égalité d’accès aux terres, aux autres ressources productives et intrants, au savoir, aux services financiers, aux marchés et aux possibilités d’ajout de valeur et d’emploi autres qu’agricoles


2.4 D’ici à 2030, assurer la viabilité des systèmes de production alimentaire et mettre en œuvre des pratiques agricoles résilientes qui permettent d’accroître la productivité et la production, contribuent à la préservation des écosystèmes, renforcent les capacités d’adaptation aux changements climatiques, aux phénomènes météorologiques extrêmes, à la sécheresse, aux inondations et à d’autres catastrophes et améliorent progressivement la qualité des terres et des sols


2.5 D’ici à 2020, préserver la diversité génétique des semences, des cultures et des animaux d’élevage ou domestiqués et des espèces sauvages apparentées, y compris au moyen de banques de semences et de plantes bien gérées et diversifiées aux niveaux national, régional et international, et favoriser l’accès aux avantages que présentent l’utilisation des ressources génétiques et du savoir traditionnel associé et le partage juste et équitable de ces avantages, ainsi que cela a été décidé à l’échelle internationale


2.a Accroître, notamment dans le cadre du renforcement de la coopération internationale, l’investissement en faveur de l’infrastructure rurale, des services de recherche et de vulgarisation agricoles et de la mise au point de technologies et de banques de gènes de plantes et d’animaux d’élevage, afin de renforcer les capacités productives agricoles des pays en développement, en particulier des pays les moins avancés


2.b Corriger et prévenir les restrictions et distorsions commerciales sur les marchés agricoles mondiaux, y compris par l’élimination parallèle de toutes les formes de subventions aux exportations agricoles et de toutes les mesures relatives aux exportations aux effets similaires, conformément au mandat du Cycle de développement de Doha


2.c Adopter des mesures visant à assurer le bon fonctionnement des marchés de denrées alimentaires et des produits dérivés et faciliter l’accès rapide aux informations relatives aux marchés, y compris les réserves alimentaires, afin de contribuer à limiter l’extrême volatilité du prix des denrées alimentaires.

La consommation et la production durables encouragent à utiliser les ressources et l’énergie de manière efficace, à mettre en place des infrastructures durables et à assurer à tous l’accès aux services de base, des emplois verts et décents et une meilleure qualité de la vie. Elles contribuent à mettre en œuvre des plans de développement général, à réduire les coûts économiques, environnementaux et sociaux futurs, à renforcer la compétitivité économique et à réduire la pauvreté.

Puisque la consommation et la production durables visent à « faire plus et mieux avec moins », les bénéfices en matière de bien-être découlant des activités économiques peuvent augmenter en réduisant l’utilisation des ressources, la dégradation et la pollution. Il faut également mettre l’accent sur le fonctionnement de la chaîne d’approvisionnement, en impliquant tout le monde, du producteur au consommateur final. Cela comprend l’éducation des consommateurs sur la consommation durable et les modes de vie, en leur fournissant des informations adéquates par le biais de normes et d’étiquettes et en s’engageant dans des marchés publics durables, entre autres.


Si la population mondiale atteint 9,6 milliards de personnes d’ici à 2050, l’équivalent de près de trois planètes pourrait être nécessaire pour fournir les ressources nécessaires pour maintenir les modes de vie actuels.


L’augmentation de l’utilisation des minéraux non métalliques dans les infrastructures et la construction s’est traduite par une amélioration sensible du niveau de vie matériel. L’empreinte matérielle par habitant des pays en développement est passée de 5 tonnes en 2000 à 9 tonnes en 2017.


93% des 250 plus grandes entreprises du monde rendent compte de la durabilité.



Eau


Moins de 3 % des ressources en eau de la planète existent sous la forme d’eau douce, dont 2,5 % sont gelées dans l’Antarctique, l’Arctique et les glaciers. L’être humain ne dispose donc que de 0,5 % de ces ressources pour l’ensemble de ses écosystèmes et ses besoins en eau douce.


L’être humain pollue l’eau plus vite que le temps nécessaire à la nature pour recycler et purifier l’eau dans les lacs et les rivières.


Plus d’1 milliard d’individus n’ont pas accès à l’eau potable. L’utilisation excessive de l’eau contribue au stress hydrique qui touche la planète. L’eau est une ressource gratuite mais les infrastructures nécessaires à son acheminement coûtent cher.



Énergie


Si les consommateurs du monde entier optaient pour des ampoules à haut rendement énergétique, le monde économiserait 120 milliards de dollars par an.


Malgré des progrès technologiques qui ont permis de favoriser les rendements énergétiques dans les pays de l’OCDE, la consommation en énergie devrait à nouveau augmenter de 35% d’ici à 2020. 


La consommation énergétique du secteur commercial et la consommation domestique enregistrent les taux de progression les plus importants, derrière le transport.


En 2002, on comptait 550 millions de véhicules à moteur dans les pays de l’OCDE (dont 75 % étaient des voitures particulières). Selon les prévisions, ce nombre devrait croître de 32 % d’ici à 2020. Dans le même temps, les distances parcourues par les véhicules motorisés devraient également augmenter de 40 %, tandis que le transport aérien mondial devrait tripler au cours de la même période.


Les ménages consomment 29 % de l’énergie mondiale et contribuent par conséquent à 21 % des émissions de CO2 qui en résultent.


La part des énergies renouvelables dans la consommation finale d’énergie a atteint 17,5 % en 2015.



Alimentation


Bien que la plupart des incidences de l’environnement sur l’alimentation se produisent dans la phase de production (agriculture ou transformation des aliments), les ménages influencent également ces effets à travers leurs choix et leurs habitudes alimentaires.


Chaque année, on estime qu’un tiers de tous les aliments produits, soit l’équivalent de 1,3 milliard de tonnes finit par se décomposer dans les poubelles des consommateurs et des détaillants ou se détériore en raison de mauvaises pratiques de transport et de récolte.


Deux milliards de personnes dans le monde sont en surpoids ou souffrent d’obésité.


La dégradation des sols, le déclin de leur fertilité, l’utilisation excessive de l’eau, la surpêche et la détérioration des fonds marins sont autant de facteurs qui amenuisent les ressources naturelles et leurs capacités à produire des aliments.


Le secteur alimentaire représente environ 30 % de la consommation énergétique mondiale et près de 22 % des gaz à effet de serre.

12.1 Mettre en œuvre le Cadre décennal de programmation concernant les modes de consommation et de production durables avec la participation de tous les pays, les pays développés montrant l’exemple en la matière, compte tenu du degré de développement et des capacités des pays en développement


12.2 D’ici à 2030, parvenir à une gestion durable et à une utilisation rationnelle des ressources naturelles


12.3 D’ici à 2030, réduire de moitié à l’échelle mondiale le volume de déchets alimentaires par habitant au niveau de la distribution comme de la consommation et réduire les pertes de produits alimentaires tout au long des chaînes de production et d’approvisionnement, y compris les pertes après récolte


12.4 D’ici à 2020, instaurer une gestion écologiquement rationnelle des produits chimiques et de tous les déchets tout au long de leur cycle de vie, conformément aux principes directeurs arrêtés à l’échelle internationale, et réduire considérablement leur déversement dans l’air, l’eau et le sol, afin de minimiser leurs effets négatifs sur la santé et l’environnement


12.5 D’ici à 2030, réduire considérablement la production de déchets par la prévention, la réduction, le recyclage et la réutilisation


12.6 Encourager les entreprises, en particulier les grandes et les transnationales, à adopter des pratiques viables et à intégrer dans les rapports qu’elles établissent des informations sur la viabilité


12.7 Promouvoir des pratiques durables dans le cadre de la passation des marchés publics, conformément aux politiques et priorités nationales


12.8 D’ici à 2030, faire en sorte que toutes les personnes, partout dans le monde, aient les informations et connaissances nécessaires au développement durable et à un style de vie en harmonie avec la nature


12.a Aider les pays en développement à se doter des moyens scientifiques et technologiques qui leur permettent de s’orienter vers des modes de consommation et de production plus durables


12.b Mettre au point et utiliser des outils de contrôle des impacts sur le développement durable, pour un tourisme durable qui crée des emplois et met en valeur la culture et les produits locaux


12.c Rationaliser les subventions aux combustibles fossiles qui sont source de gaspillage, en éliminant les distorsions du marché, selon le contexte national, y compris par la restructuration de la fiscalité et l’élimination progressive des subventions nuisibles, afin de mettre en évidence leur impact sur l’environnement, en tenant pleinement compte des besoins et de la situation propres aux pays en développement et en réduisant au minimum les éventuels effets pernicieux sur le développement de ces pays tout en protégeant les pauvres et les collectivités concernées

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