Au début du projet NALYNGUYO, notre promoteur une fois pour sortir des régimes du champ avait besoin d’une voiture. A chaque fois que c’était le cas il comprenait pourquoi certains dise qu’il ne faut pas se lancer en agriculture sans voiture pour transporter ses récoltes.
Après avoir pu obtenir un fourgon, le voilà sur la route pour le champ avec une équipe de 3 personnes pour faire la coupe et le transport des régimes. Premier contrôle de police, il est stoppé. Il a tous les papiers de la voiture dont il c’était assuré de la conformité avant son départ. Le policier lui dit qu’il doit donner quelque chose. Il dit qu’il n’a rien car il est justement en train d’aller chercher l’argent. Le policier insiste et voyant qu’il n’est pas enclin à lui donner de l’argent, le laisse partir en lui disant qu’ils sont sur la route là ensemble et qu’il va être traiter (que comprenneur comprenne) si c’est ce qu’il veut. Prochain contrôle, la gendarmerie, il est stoppé. Rebelote. Le gendarme lui raconte qu’ils prenne des risque (euhhhh, vous faite votre travail se dit-il) car ils ne savent jamais ce qui pourrai sortir d’une voiture. Que ça pourrai même être des personnes avec des armes qui leur tire dessus. Il monte, il descend, finalement il remet le dossier.
Début de la route en terre. Obligé de monter les vitres pour ne pas manger la poussière malgré l’absence de climatisation. La poussière rentre quand même dans l’habitacle. C’est comment si l’on baisse la vitre ? Bon c’est mieux de supporter la chaleur, la poussière qui entre dans l’habitacle et de garder les vitres montées. L’arrivez au champ se fait sans problème mais ce sont les visages de djoundjou plein de poussière et tous les habits recouverts de poussière que vous voulez voir ? La récolte, le transport et le chargement ne se font pas aussi vite que prévue. C’est donc en fin de journée que l’équipe quitte la parcelle. Le promoteur à lui aussi coupé et transporté les régimes mais malgré les douleurs doit reprendre la route. Il doit faire attention en roulant car les battants arrière du fourgon ne se ferme pas ou alors si mais avec une barre de fer qu’on repli sur elle-même. Il y’a un gars derrière pour veiller au grain.
La barrière de pluies situé à 500 mètres avant d’accéder au goudron est fermée. Celui qui a la clé du cadenas est recherché dans le village. Pourquoi a-t-il fermé alors qu’il ne pleut pas ? La fourgonnette a été signalé par des riverains qui pensent que qu'elle transporte du bois (il faut des autorisations pour couper et sortir du bois). Ils veulent contrôler notre cargaison. Les explications ni font rien, l'automobile est ouverte, décharger pour prouver les dire et recharger. Est-ce que quelqu’un vous aide alors à le faire si vous ne payez pas. Il a été dit au début que les moyens étaient limités non ! Les craintes d’encore se faire déranger sur la route s’évanouissent vite. Vu l’heure tardive il n’y a plus la gendarmerie et la priorité de la police semble être les grumiers. « Je vais à Yaoundé, Yaoundé la capitale ».
L’équipe est contente d’entrer en ville malgré l’heure tardive. Il paraîtrai que Yaoundé est appelé la ville aux sept collines ? Le code a été confirmé avec une colline à la nouvelle route Mimboman. Hum ! Après une arrivé normalement, à un niveau le fourgon s’arrête. Le chauffeur redescend pour prendre de l’élan. Accélération, le fourgon monte puis s’immobilise. On recommence 3 fois mais il devient clair que le moteur ne pourra pas permettre de monter toute la colline. On réfléchit, Euréka. On lance le fourgon et lorsqu’il s’immobilise au lieu de redescendre toute la colline, on emprunte la première route perpendiculaire. Les gars se poste sur l’artère principale et lorsqu’il n’y a pas de voiture au loin le promoteur accélère pour s’engager et monter le plus haut possible avant de reprendre une rue perpendiculaire. Et ainsi de suite. Le dernier tronçon a voulu leur faire ça dur (2 tentatives infructueuses) mais ils ont lancé et quand le fourgon commençait à ralentir les gars ont poussé pour aider. Yes, ils ont monté la colline.
Le promoteur dépose les gars et rentre chez lui avec le fourgon (il est 2h30 du matin). Il habite en bas d’une colline. Il sait que s’il part garer chez lui il ne pourra monter la colline le matin. Il décide de garer dans une rue d’un quartier résidentiel sure. Livraison prévu le lendemain à 9h30. Il prend une douche et se couche. Il se lève le matin content de pouvoir livrer sa cliente. Au moment de démarrer le fourgon, ce dernier ne démarre pas. Il essaye de nouveau, rien. Il se rend compte que lorsqu’il tourne la clé aucun voyant lumineux ne s’allume. Il se dit qu’il y’a un fil déconnecté sur la batterie. Il part ouvrir le capot (heureusement qu’il sait se débrouiller avec ses deux mains). La batterie a disparu ! Il essaye de garder son sang-froid. Il se dit qu’il va appeler un garagiste pour qu’on lui prête une batterie le temps de livrer et plus tard de gérer le problème. Mais il se rend compte en observant que de nombreux fils et tuyaux sont sectionné. Il se dit que c’est mieux de trouver une autre voiture.
Il appelle la cliente pour obtenir qu’il livre avec du retard. Il appelle son beau-frère pour lui expliquer la situation et lui demandé s’il peut envoyer son garagiste pour que ce dernier fasse un état des lieux. Il commence à chercher comment avoir une autre voiture. Certains lui disent qu’il ne pourra pas trouver une voiture dans la foulé pour respecter ses engagements mais il décide qu’il fera tout son possible pour respecter sa livraison kit à prendre un taxi et faire plusieurs tours ou plusieurs taxis. Il trouve finalement un pick-up, décharge seul le fourgon et charge seul le pick-up. Il réussit à livrer. Il ne dit rien de toutes ses mésaventures à sa cliente mais elle dit quelque chose qu’il reçoit comme une récompense : « Vous m’avez quand même livré. Quand vous m’avez appelé pour me dire que vous aurez du retard je me suis dit que vous n’allez pas venir ».
Bon l’argent gagné aura servi à payer les gars, à remettre le fourgon en état et à couvrir toutes les charges. Mais NALYNGUYO pense avoir gagné car, sans compté toute l’expérience acquise, nous continuons aujourd’hui encore de livrer cette cliente. Cela doit vouloir dire qu’elle est satisfaite. Ce n’est pas facile mais on pousse, on met la cale.
On est Ensemble.
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