N'entendez pas par industriel des plantations sur des milliers d'hectares, la mécanisation à outrance, la déshumanisation des travailleurs considéré comme une variable, ou tout ce à quoi le mot industrialisation peu renvoyer de visible, de palpable. Non il est question de l'état d'esprit des hommes d'affaires, des commerçants, civils, de tous les acteurs et composantes de la société camerounaise.
Les motivations qui pousse autrui à faire de l'agriculture
Il y'a des personnes qui se lance en agriculture parce qu'elles ont vu le voisin pour qui cela a l'air de marcher. Certaines parce que persuadé que c'est très simple. Pour d'autres, c'est le résultat d'une réflexion sur un projet de vie. Tout le monde avec ou sans plan d'investissement avec les dépenses à faire et ce que cela leur rapportera. La majorité se lance en se disant : "dans 3 mois/1 an/3 ans je serai riche". Puis arrive les imprévus itinérants à tout projet et le moment de décider de la suite. C'est là que les profils se révèle. Ceux pour qui c'est l'argent à tout prix et le plus vite possible ; les investisseurs. Ceux pour qui c'était un projet par dépits ; heuuu les aventuriers ? Ceux qui l'ont fait parce que bénéficiant d'une subvention ou d'autres facilités ; les opportunistes, ...etc. C'est à ce stade que se fera le premier tamis et que les industriels commenceront à apparaître.
C'est à ce moment aussi que les conseils de l'entourage arrivent généralement. Personne sinon rare sont ceux qui questionne pour comprendre quelles ont été les motivations de départ, l'itinéraire technique choisi, les imprévus et qui guiderons ou ferons guider pour surmonter les barrières et avancer. Le plus souvent ils n'auront pas de connaissance en agriculture ou, l'auront faite différemment dans un but différent. Alors sans poser de question, avoir vu ce qui a été réalisé sur le terrain, l’équipe, le management, les stratégies ; sauront dire avec beaucoup d'acuité ce qui est mal fait. En toute bonne foi ils pourront recommander d'arrêter tout, avant de tout perdre.
Soyons clair, loin de nous l'envie de dire que certaines personnes ne devraient pas faire de l'agriculture ou tout autres activités de leur choix.
Que des projets sont moins valable que d'autres. Que les raisons d'abandon sont indéfendables. Encore moins de conseiller de mettre des œillères et de vous bouchez les oreilles. Mais autant la sagesse recommanderai de voir une personne en couple de longue date pour avoir des conseils sur votre couple, autant malgré tout l'amour de l'entourage il faut savoir choisir qui l'on écoute voir même de choisir méticuleusement vers qui partir pour avoir des conseils. Cela semble logique et pourtant il faut le rappeler.
Ce que nous pensons humblement est que les populations, l’Etat, l’économie iraient mieux si les opérateurs avec une culture industrielle étaient plus nombreux. Parce que toute industrie est appelée à traverser plusieurs générations, l'industriel prend des décisions en conséquence. Par exemple au lieu de faire de la culture intensive, l'industriel pour continuer à produire dans 5 ans pourrai décider de moins solliciter son sol en même temps qu'il l'amende pour qu'il évolue.
Il serait prêt à vendre son lit
Il serait prêt à vendre son lit pour investir dans son projet parce qu'il y croit. De renoncer aux plaisir de la vie maintenant pour un avenir meilleur parce qu'il voit le projet grandir et y réinvestit tout ce qu'il a pour atteindre des phases critiques. Cela semble facile lorsqu'on l'écrit mais moins qu'en on le vie. Parce qu'il n'est pas aisé de se restreinte et encore moins de restreinte ceux que l'on aime. D'être moqué par des êtres chers, raillé par les amis qui ont tous les signes extérieurs de réussite que l'on n'a pas, humilié parfois.
L'industriel au Cameroun est souvent seul car ce qu'il fait est considéré comme abstrait. On préférerait l'entendre parler de la construction d'un immeuble, d'une maison qui se veut plus rassurant. Alors comment faire pour que la société camerounaise aille au-delà de simple parole ou tout le monde dit que ce sont les PME camerounaises qui tireront le pays vers le haut ? Comment faire pour que les chiffres montrant que le pays se développera grâce aux petites et moyennes entreprises se transforme en actes permettant de développer la flamme existante en chaque entrepreneur ?
Conclusion
Parce que oui, il y'a des industriels dans l'âme au Cameroun, en Afrique comme partout ailleurs dans le monde. Il faudrait cependant que les acteurs de la société (parents, professionnels, Etat, …) détecte, encourage, accompagne ceux qui ont le courage de se lancer.
D'après vous, sur quels leviers peuvent jouer les industriels camerounais pour développer leurs projets dans l’environnement qui est le leur ? Comment doivent-il inter agir avec cet environnement est ses composantes pour surmonter les obstacles ?
On est Ensemble.